Le cheveu – un filament très résistant

Ce poil très particulier de la famille des phanères a pour fonction essentielle de protéger la tête. Très solide, formé d’une protéine fibreuse, la kératine, un cheveu peut supporter un poids de 100 g.

Structure
La kératine qui compose le cheveu contient deux acides aminés riches en soufre, la méthionine et la cystine. Cette dernière rend le cheveu plus solide que des fibres en aluminium, ou en nylon, de taille similaire. Un cheveu cassant en contient très peu.

La tige
La partie visible du cheveu, dont la couleur est variable selon les individus, est composée de trois couches tubulaires, emboîtées les unes dans les autres :
gle canal médullaire, constitué de moelle et situé au centre, forme un tunnel creux aux cellules très lâches.
• le cortex, la partie la plus épaisse, est le véritable corps de la fibre capillaire. Il lui assure sa résistance et son élasticité. De plus, ces cellules produisent la mélanine responsable de la pigmentation du cheveu.
• la cuticule ou écorce forme une protection imperméable en enveloppant le cortex de 6 à 10 couches de cellules disposées en écailles, imbriquées comme les tuiles d’un toit. Quand la cuticule est détruite, cas des cheveux très décolorés par exemple,  le cortex absorbe l’eau très facilement et la fibre capillaire devient poreuse.

La racine
Située sous la peau, c’est la partie vivante du cheveu. Elle est implantée obliquement dans le cuir chevelu et contenue dans un petit sac, le follicule pileux. Celui-ci est recouvert, dans le derme, de gaines épithéliales (interne et externe). Il  comporte à son extrémité inférieure un bulbe, ou zone matricielle, porteur à sa base d’un petit creux, la papille cutanée, dans lequel aboutissent plusieurs petits vaisseaux chargés d’apporter les nutriments véhiculés par le sang et des fibres nerveuses. Au-dessus de ce bulbe,  nichée elle aussi dans l’hypoderme, la glande sébacée permet la lubrification du cheveu. Enfin, le muscle arrecteur, inséré à la base du follicule pileux, est responsable du phénomène d’horripilation (érection) déclenché par le froid ou l’émotion (peur, colère,…).

Densité
L’être humain naît avec, en moyenne, 100 000 follicules pileux programmés pour se développer en cheveux longs et épais, qui poussent en groupes renfermant 1 à 4 cheveux, et parsemés de manière aléatoire sur le cuir chevelu. Sur la tête d’un nouveau-né, on compte 1 135 follicules/cm2 environ mais, dès la première année, ce nombre chute (795/cm2) pour avoisiner, vers 25 ans, les 685/cm2. Un cuir chevelu adulte contient un million de follicules pileux avec 120 000 à 150 000 cheveux visibles. La densité capillaire diminue ensuite selon les individus, leur mode de vie,  leur état de santé et peut aller jusqu’à la calvitie.

Cycle pilaire
Dans une vie, chaque follicule pileux engendre 15 cheveux environ et subit une vingtaine de cycles. Ces derniers se déroulent en trois étapes.

La phase anagène
C’est la phase de croissance : le cheveu naît dans le follicule et croît, par une division intense des cellules de la racine, de l’hypoderme au derme. La vitesse de pousse d’un cheveu est d’environ 1mm tous les trois jours, soit 12 à 15 cm par an, et il peut atteindre plus d’un mètre. Pendant cette période, qui dure de 2 à 5 ans,  le bulbe pileux se trouve au fond de l’épiderme et y reste jusqu’à la phase suivante. 85 % de la chevelure est à ce stade d’évolution.

La phase catagène
Encore appelées « phase d’involution », ces 2 à 3 semaines vont permettre au cheveu de se préparer pour la période de repos. Environ 3 % des cheveux se trouvent en même temps à ce stade de fin de production pendant lequel le follicule rétrécit sensiblement.

La phase télogène
C’est la phase de repos : le cheveu ne pousse pas mais il reste attaché à son follicule tandis que son bulbe est au fond de l’épiderme, en dormance. À la fin de cette période de 6 à 7 mois, l’ancien cheveu tombe sous la poussée d’un nouveau qui subsistera à son tour plusieurs années. Environ 12 % de la chevelure est en repos.

Le cerveau – le foyer de l’intelligence et de l’émotion

Le cerveau est la partie principale de l’encéphale, qui comprend aussi le cervelet et le tronc cérébral. Protégé par la boîte crânienne, il est composé de deux hémisphères et d’une zone appelée diencéphale. Il ne représente que 2 % du poids du corps, mais les centaines de milliards de cellules qui le composent sont le siège des fonctions intellectuelles et sensitives.

Structure interne
Elle révèle le rôle capital du thalamus, véritable centre de traitement des données transmises ensuite au cortex cérébral.

La peau – l’enveloppe protectrice du corps

Véritable garde du corps, la peau le recouvre et le protége des agressions.  Elle crée un film protecteur en sécrétant du sébum et permet de réguler sa température grâce à la transpiration. C’est enfin l’organe de la sensibilité qui nous permet de percevoir ce que nous touchons.

Les fonctions de la peau
La sensibilité tactile
Le tact est un sens complexe, qui nous permet de reconnaître le chaud et le froid, d’analyser grossièrement ou avec finesse ce que nous touchons, et de réagir à la douleur. Il correspond à la perception des stimulations mécaniques (stimuli).

Les récepteurs du tact
Les informations qui montent au cerveau sont recueillies par des mécanorécepteurs, corpuscules sensibles à la pression, et par les fibres nerveuses des récepteurs de la douleur, les nociceptifs.

La production de la vitamine D
Synthétisée grâce aux rayons UV (ultraviolets) du soleil, la vitamine D permet l’absorption par l’intestin du calcium et du phosphore, qui participent à la qualité du développement osseux.

La sécrétion de sébum
Le sébum est une sécrétion grasse produite par les glandes sébacées de la peau (il est également présent sur les poils et les cheveux). Son rôle est de protéger la peau du dessèchement, et de l’assouplir. Or si sa présence est indispensable, sa sécrétion exagérée, la séborrhée, engendre des dé-sagréments plus ou moins importants (acné et cheveux gras).
Ce trouble de la peau, « cauchemar » des jeunes, est caractérisé par des boutons et des points noirs en quantité variable selon la sévérité de l’acné.
Les principales responsables de ce dérèglement sont des hormones, produites en grande quantité à l’adolescence. Elles augmentent la sécrétion de sébum (peau grasse, luisante). Le follicule pilosébacé peut se boucher et le sébum s’accumuler. À la surface de la peau apparaît le point noir. À l’intérieur de la glande, une bactérie (Propionibacterium acnes, normalement présente sur notre peau) peut infecter le sébum bloqué. Une réaction inflammatoire se déclenche et c’est le bouton rouge. Généralement, l’acné s’atténue pour disparaître à la fin de l’adolescence.

D’après la Société française de Dermatologie, plus de 80 % des adolescents souffrent d’acné. Leur mode de vie serait en cause (stress, tabac, hygiène de vie inadaptée). Et, aujourd’hui, de plus en plus d’adultes sont touchés par le problème, notamment les femmes entre 25 et 40 ans (augmentation qui serait en partie liée à l’abus de soins cosmétiques, à la pollution et au stress).

La moelle épinière – le relais entre le cerveau et le corps

La moelle épinière est un cordon de tissu nerveux situé à l’intérieur du rachis. Son rôle est d’acheminer les informations entre le cerveau et le reste du corps grâce à 31 paires de nerfs auxquels elle donne naissance et qui la relient à tout l’organisme. Une section même partielle de la moelle épinière peut donc entraîner des lésions irréversibles.

Structure
La substance blanche
Elle constitue la zone externe de la moelle épinière. Elle est formée de fibres nerveuses (tractus) qui assurent la transmission de l’influx nerveux du centre vers la périphérie. Les voies motrices sont descendantes, les voies sensorielles sont ascendantes.

La substance grise
Partie centrale de la moelle, elle contient les corps cellulaires des neurones, responsables de l’émission et de la propagation du message nerveux. Sa forme en H comporte quatre expansions appelées cornes.
• les cornes antérieures émettent des messages à destination des muscles striés (mouvement et de la contraction),
• les cornes postérieures reçoivent des informations relatives aux nerfs sensitifs (toucher, température, conscience de l’activité musculaire et de l’équilibre).
• les cornes latérales jouent un rôle au niveau de l’activité des organes internes.

Le canal de l’épendyme se trouve au centre de la moelle épinière.
Les trois méninges. La dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère contiennent le liquide céphalo-rachidien dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière qu’elles protègent.
Le nerf rachidien résulte de la réunion du nerf sensitif, accompagné de son ganglion spinal, et du nerf moteur.
La racine antérieure.

La main – un formidable outil de préhension

La main comporte cinq doigts dont le premier, le pouce, possède la capacité de s’opposer aux autres. Viennent ensuite l’index, utilisé pour pointer, le majeur, le plus long des doigts, l’annulaire qui porte l’alliance (anneau) et l’auriculaire, plus connu sous le nom de petit doigt. Grâce à ses nombreux os et articulations, la main est dotée d’une mobilité et d’une agilité extrêmes.

Description
Les os
La main se compose de 27 os.
• Les huit du carpe constituent le poignet et sont alignés sur deux rangées : la proximale (près du bras) avec le scaphoïde, le semi-lunaire, le pyramidal et le pisiforme, et distale (près des doigts) avec le trapèze, le trapézoïde, le grand os et l’os crochu.
• Les cinq du métacarpe, un par doigt, sont  les os longs qui forment la structure élargie de la main.
• Les quatorze phalanges se séparent en trois catégories : les proximales, prolongées par les médianes (le pouce n’en a pas), et les distales qui forment l’extrémité des doigts.

Les muscles
De nombreux muscles concourent à la mobilité et la souplesse de la main.
• Les muscles extrinsèques. Situés dans l’avant-bras, ils transmettent les mouvements, aux mains et aux doigts ,par l’intermédiaire de longs tendons qui cheminent soit sur la paume (tendons fléchisseurs), soit sur le dos de la main (tendons extenseurs).
• Les muscles extrinsèques. Situés dans la main, ils transmettent les mouvements précis des doigts. Les muscles interosseux, se distinguent selon leur situation, en dorsaux (dos de la main) ou palmaires (paume), et permettent respectivement d’écarter et de rapprocher les doigts. Les muscles lombricaux, présents entre chacun des 5 doigts, participent à la flexion et à l’extension tandis que les muscles thénariens servent à la mobilisation du pouce et les muscles hypothénariens à celle de l’auriculaire.

Les doigts : un cas particulier
Les doigts ne comportent pas de muscles, mais uniquement des ligaments et des tendons, provenant des muscles de la main et de l’avant-bras. Les quatre derniers doigts comportent ainsi chacun deux tendons longs, de flexion et d’extension, provenant des muscles de l’avant-bras. Le pouce est contrôlé par des tendons de muscles, extenseurs et fléchisseurs, et deux ligaments principaux (latéral interne et latéral externe).

Innervation
Elle est assurée par trois nerfs principaux issus du plexus brachial, enchevêtrement de fibres nerveuses provenant du rachis cervical :
• le médian innerve les muscles de l’avant-bras et de la main,
• le radial, les muscles de la paume,
• le cubital (ou ulnaire), les muscles du dos de la main.
Ces nerfs se terminent par de petits faisceaux donnant à la main une capacité de mouvements très précis et une perception sensitive très fine.

Irrigation
Le flux vasculaire se fait par l’intermédiaire des artères radiale et cubitale, accompagnées par deux veines profondes, dites « satellites ». Les veines superficielles, développées sur la face dorsale des doigts, forment un réseau allant de l’ongle à la phalange proximale. Elles sont très nombreuses et infiniment variables d’un individu à l’autre, mais aussi d’une main à l’autre.

La colonne vertébrale – l’axe de la station debout

Le rachis, ou colonne vertébrale, est une longue tige osseuse qui s’étend de la base du crâne jusqu’au bassin. À la fois résistant et flexible, il soutient la tête et le corps, maintient le tronc en position droite, tout en permettant les mouvements du dos. Il est composé de 33 vertèbres dont 24 mobiles  et contient la moelle épinière.

Fonctions
La posture verticale
Soutenue et stabilisée par les muscles et les ligaments qui l’entourent, la colonne vertébrale  permet de se tenir debout.

Les mouvements
L’empilement alterné d’éléments souples (les disques intervertébraux, qui représentent 20 à 30 % de la hauteur du râchis) et durs (les vertèbres) donne une grande mobilité au tronc.

La protection de la moelle épinière
Les vertèbres présentent une cavité centrale appelée trou vertébral, dont la superposition forme le canal rachidien, ou vertébral, qui protège la moelle épinière.

Le canal rachidien est constitué par la superposition des trous vertébraux. Sa forme varie selon le niveau de la colonne vertébrale : il est triangulaire au niveau des cervicales et des lombaires, mais quasiment circulaire dans les vertèbres dorsales. À l’intérieur,  la moelle épinière, tissu nerveux,   donne naissance à 31 paires de nerfs rachidiens. Ces nerfs quittent la colonne vertébrale en passant par les orifices, appelés trous de conjugaison, situés entre chaque vertèbre.

Structure
Le rachis est constitué de vertèbres mais celles-ci, même si elles ont la même structure de base, ne sont pas toutes indentiques. On distingue deux parties dans la colonne vertébrale :

Le corps vertébral, sur lequel se superposent les vertèbres et qui est la partie cylindrique la plus volumineuse ;

L’arc vertébral,  à l’arrière du dos, qui comprend deux pédicules, deux lames, une apophyse (une saillie ou excroissance osseuse) épineuse que l’on sent sous la peau, deux apophyses transverses et quatre apophyses articulaires.

Les points faibles du râchis
Ce sont les disques intervertébraux, des coussinets élastiques composés d’un noyau pulpeux et fuide, entourés complétement d’un anneau fibreux qui limite leur expansion et relie les vertèbres entre elles. En vieillissant, le noyau pulpeux se dessèche, devient moins souple et le disque perd un peu de sa hauteur. Une déchirure de l’anneau (efforts répétés, usure, traumatismes) provoque la saillie du noyau pulpeux : c’est l’hernie discale.

Articulation
Les disques intervertébraux
Les faces supérieures et inférieures de chaque vertèbre (corps vertébral) sont séparées par des disques  intervertébraux composés de cartilage, dont la fonction est d’absorber  ou d’amortir les chocs et pressions liés aux mouvements ou aux efforts. L’épaisseur des disques varie selon la région du dos ; elle est maximale entre les vertèbres lombaires.

Les ligaments
Les vertèbres sont reliées les unes aux autres par deux bandes fibreuses, les ligaments (antérieurs, postérieurs et intervertébraux), qui s’étendent sur toute la hauteur de la colonne vertébrale. L’un de ces ligaments est situé en avant tandis que l’autre est en arrière des corps vertébraux.

Les apophyses articulaires
Les deux apophyses inférieures et supérieures de chaque vertèbre s’articulent avec les deux vertèbres voisines.

La circulation pulmonaire – L’oxygénation du sang

Après la naissance, à chaque battement, le cœur pompe le sang vers deux circuits fermés : la circulation systémique et la circulation pulmonaire. Bien que distincts, ces deux parcours s’enchaînent : ce qui sort de l’un entre dans l’autre et vice versa.

Partage
Le côté gauche du cœur
C’est celui de la circulation systémique, c’est-à-dire de tout le corps sauf des poumons. Il reçoit le sang riche en oxygène qui sort des poumons et l’injecte dans l’aorte. De là, le sang s’écoule dans les artères systémiques,  qui l’acheminent dans tout l’organisme. Dans les tissus, les artères se subdivisent jusqu’à devenir des capillaires au niveau desquels le sang se débarrasse de ses nutriments et de son oxygène pour se charger en dioxyde de carbone (CO2). Puis le sang remonte vers le cœur par le système veineux pour arriver finalement dans les veines caves inférieure et supérieure, qui le ramènent dans l’oreillette droite.

Le côté droit du cœur
C’est la pompe de la circulation pulmonaire. L’oreillette droite du cœur reçoit le sang déxoygéné et chargé de CO2 de la circulation systémique. En sortant du ventricule droit, le sang passe dans le tronc pulmonaire, puis dans les artères pulmonaires pour atteindre les deux poumons.
Dans les capillaires pulmonaires, le sang se débarrasse du dioxyde de carbone, qui est expiré, et se recharge avec l’oxygène inhalé.
Le sang a nouveau oxygéné repart par les veines pulmonaires et rejoint l’oreillette gauche, d’où il reprend son cycle dans la circulation systémique et ainsi de suite…

Structure
Le tronc pulmonaire
Il émerge du ventricule droit du cœur et remonte vers l’arrière et la gauche où il se divise en deux artères : l’artère pulmonaire droite et l’artère pulmonaire gauche.

Les artères pulmonaires
Ce sont les seules artères du corps humain qui transportent du sang désoxygéné. C’est la raison pour laquelle ce sont également les seules à être représentées sur les schémas anatomiques en bleu, comme les veines.
L’artère pulmonaire droite irrigue le poumon droit, et la gauche le poumon. En entrant dans les poumons, elles se divisent jusqu’à former des capillaires autour des alvéoles pulmonaires dans lesquels le dioxyde de carbone passe avant d’être expiré.

Les capillaires pulmonaires
Ils s’unissent pour former des veinules, puis quatre veines pulmonaires : deux provenant du poumon droit et deux du poumon gauche. Transportant le sang jusqu’à l’oreillette gauche, ce sont les seules veines à transporter du sang oxygéné, c’est pourquoi elles sont représentées en rouge sur les schémas anatomiques, tout  comme les artères.

Troubles
La circulation pulmonaire assure les échanges gazeux entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires et reçoit 100 % du débit cardiaque. Ce rôle vital peut être malheureusement compromis par plusieurs troubles ou pathologies, dont le principal est l’embolie pulmonaire.

L’embolie pulmonaire
Complication majeure de la phlébite, on la redoute chaque fois que se forme un caillot obstruant une veine d’un membre inférieur (mollet ou cuisse).
• Formation. L’infection d’une paroi veineuse ou une hypercoagulabilité du sang peuvent provoquer une phlébite. Le sang ne s’écoule pas à la vitesse normale, il n’est plus assez fluide, le taux de prothrombine (substance qui participe à la coagulation) est trop élevé et il se forme un caillot.
• Actions. Si le caillot adhère mal à la veine, il se détache et passe dans le système vasculaire. Le danger est qu’il puisse rejoindre les veines caves, atteindre le cœur droit par ce biais et s’introduire finalement dans l’artère pulmonaire. En effet, suivant sa grosseur, il peut boucher ce conduit vital, une de ses branches ou seulement une artériole.
• Conséquences.  La première d’entre elles est liée à la réduction de la capacité du sang à transporter et approvisionner le corps en oxygène. Le côté droit du cœur doit alors augmenter son travail afin de compenser pour le déficit en oxygène. Dans les cas plus sévères, des dommages cardiaques peuvent résulter du maintien récurrent de pressions pulmonaires élevées et engendrer une insuffisance cardiaque, voire même un arrêt du cœur.
L’hypertension pulmonaire, augmentation de la pression sanguine dans les poumons, est l’autre affection grave de la circulation pulmonaire.