Les problèmes liés au vieillissement – les effets de l’âge sur l’organisme

Le vieillissement du corps, des organes et de leurs
fonctions est inéluctable. Toutefois, comprendre ses effets permet de les prévenir en partie. L’enjeu étant, dans un pays où l’espérance de vie moyenne est 74 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes, de conserver au maximum ses facultés physiques et mentales.

Mécanisme
Le vieillissement normal des tissus de l’organisme, la sénescence, est un phénomène physiologique, progressif et irréversible, lié à l’interaction de nombreux éléments.

Les facteurs génétiques
Nous ne sommes pas égaux face au vieillissement. Nos gènes déterminent la vitesse de la dégradation de notre organisme et la durée maximale de notre vie, évaluée à 120 ans pour l’espèce humaine. Seules les lignées de cellules cancéreuses, dont le nombre de divisions n’est plus limité par les gènes, sont théoriquement immortelles.

Les radicaux libres
Ces molécules, présentes dans certaines cellules, possédent en périphérie un ion électrique isolé, pouvant se libérer facilement. Très instables, à la fin de chaque réaction chimique cellulaire, elles se fixent et endommagent les protéines, les membranes ou le matériel génétique. Leur trop grande accumulation accélère le vieillissement .

Autres agents
Des facteurs hormonaux (baisse des hormones sexuelles, de la DHEA), immunitaires, alimentaires (excès de sucres, de graisses saturées) et environnementaux (pollution, abus de soleil) jouent aussi sur la sénescence.

Effets physiques
Avec l’âge, la part active de chaque organe diminue pour faire place à du tissu adipeux, ou fibreux inactif. Ce phénomène s’observe dès 25 ans dans les muscles ou le cœur, mais s’accélère après 50 ans.

Le cerveau
Entre 20 et 85 ans, il perd 12 % de son volume entraînant :
• une coordination motrice affaiblie,
• une dimution des fonctions d’apprentissage et de stockage de la mémoire des faits nouveaux,
• une baisse de l’impact des émotions sur la pensée,
• une altération du goût et de l’odorat..

Les vaisseaux
Un durcissement (artériosclérose) diminue leur élasticité et leur adaptation à l’effort ou au stress ; diverses maladies (hypertension, excès de cholestérol, troubles immunitaires) accélèrent leur détérioration.

Le cœur
Il perd lentement sa puissance et sa capacité à s’adapter à l’effort par des battements plus rapides ou plus puissants.

L’appareil digestif
Toutes les sécrétions du foie, du pancréas et de l’intestin sont réduites. Les aliments, moins bien digérés, sont plus mal absorbés par l’intestin, phénomène accentué par les problèmes dentaires. La constipation par baisse de motricité (paresse intestinale) devient plus fréquente.

Les reins
Entre 40 et 80 ans, ils perdent la moitié de leur néphrons. Ils peinent à épurer le sang de ses déchets et à assurer une autre fonction essentielle : le maintien de l’équilibre sels/eau. Enfin, l’atrophie des muscles de la vessie favorise l’incontinence.

L’appareil locomoteur
Entre 30 et 70 ans, on perd 30% de sa masse osseuse et la moitié de sa masse musculaire active. L’ostéoporose menace les os de fractures. Dès 25 ans, les muscles perdent de leur vitesse et de leur puissance de contraction (1% par an).

L’appareil génital féminin
Dès 50 ans, avec la ménopause, tous les organes s’atrophient, la lubrification vaginale est très réduite et les sécrétions hormonales cessent dans les ovaires. La reproduction n’est plus possible.

L’appareil génital masculin
Il reste fertile très longtemps, mais les érections sont moins fermes, moins rapides et moins répétitives. L’hypertrophie de la prostate, courante après 70 ans, gêne les fonctions urinaires et génitales.

Les effets psychiques
Le vieillissement du cerveau retentit sur le psychisme et les facultés mentales, mais avec une intensité très variable d’un individu à l’autre. Si le 3ème âge correspond à une longue période marquée par une vie parfaitement active et indépendante, le 4ème âge commence avec la perte d’autonomie physique et/ou psychique, nécessitant une aide quotidienne ou un placement en institution.

La personnalité
Les psychologues décrivent 5 grands types de personnalités liées au vieillissement, plus ou moins présentes chez chacun :
• Le mature est actif, tolérant et il s’adapte parfaitement à son évolution.
• Le pantouflard est passif, dépendant, indulgent envers lui-même et utilise son âge pour valoriser son inactivité.
• Le blindé est mentalement rigide, a peur de la déchéance et s’enferme avec délices dans ses souvenirs de « jeunesse ».
• Le mécontent est amer, méfiant, intolérant, agressif et pessimiste, anxieux face à la mort ; il en veut au monde entier de son état et de ses échecs.
• Le déprécié est dépressif, insatisfait de sa vie, sans estime de soi et envahi de regrets sur le passé ; il envisage la mort comme une délivrance ou une finalité.

Les troubles mentaux
L’anxiété, les troubles de la mémoire, de l’humeur ou du comportement accompagnent la dégradation des fonctions intellectuelles du très grand âge. La maladie d’Alzheimer est une démence progressive et irréversible alors que d’autres démences, liées à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme, sont plus subites. Il existe aussi des démences réversibles, liées à des intoxications ou à des carences alimentaires par exemple.

Les os – une structure en constante évolution

Les os forment la partie rigide et résistante du squelette humain. Certains sont reliés entre eux par des ligaments et des capsules articulaires qui permettent le mouvement, d’autres sont unis par de courtes fibres peu mobiles, d’autres enfin sont soudés entre eux comme les os du crâne ou du sacrum.

Le squelette
Le squelette humain comporte 206 os, dont :

• 80 pour l’axe tête-cou-tronc
14 pour la face, 8 pour le crâne, 24 vertèbres mobiles, 9 vertèbres soudées pour le sacrum et le coccyx, 24 côtes et un sternum.

• 126 pour les membres
Il pèse environ 20 % du poids du corps, soit 13 à 16 kilos pour un individu moyen.
Il existe dans le corps des os longs, courts, plats ou irréguliers. Le plus petit est le pisiforme du poignet, de la taille d’un petit pois, et le plus long est le fémur qui peut atteindre 60 cm.

Les types d’os

Les os longs
Le fémur comprend comme tous les os longs un fût central, ou diaphyse, et deux extrémités, ou épiphyses, recouvertes de cartilage articulaire.
Autres os longs : clavicule, humérus, radius, cubitus, métacarpiens, phalanges, tibia, péroné (ou fibula), métatarsiens, os des orteils.

Les os plats

L’os pariétal, qui occupe la partie haute de la moitié arrière du crâne, possède deux faces parallèles. Il est relié aux os voisins par des sutures élastiques chez l’enfant et des soudures fixes chez l’adulte.
Autres os plats : le frontal, le temporal et l’occipital de la voûte crânienne,
les côtes (malgré leur forme allongée), le sternum, le maxillaire inférieur, l’omoplate.

Les os courts
La rotule et le calcanéum, comme tous les os courts, sont ramassés sur eux- mêmes. La forme des os courts peut être arrondie, pyramidale, ovoïde, cubique ou irrégulière.

Autres os courts : os du poignet, os du cou de pied.

Les os irréguliers
Le sphénoïde, situé à la base du crâne, est l’un des os les plus irréguliers du corps avec ses ailes, ses aiguilles ou apophyses et ses fentes autour d’un corps central plus massif. Certains possèdent des cavités ou sinus.


Autres os irréguliers : vertèbres, bassin.

La structure des os
L’os est une matière vivante qui grandit et qui tout au long de la vie se renouvelle et au besoin se répare.

Structure externe
Dans les os longs :
• la diaphyse est un fût d’os compact dont la cavité centrale contient de la moelle rouge chez l’enfant et de la moelle jaune chez l’adulte.
• les épiphyses sont de grosses lames
d’os compact entourant de l’os spongieux empli de moelle rouge ; elles sont recouvertes de cartilage.
•les métaphyses constituent les parties intermédiaires entre épiphyse et diaphyse.
– Les os courts sont une masse d’os compact autour d’os spongieux.
– Les os plats sont formés de deux lames d’os compact entourant une lame d’os spongieux.
– Les os irréguliers associent ces différentes structures.

Structure interne
Un os comporte 6 types différents de tissus :
[1] Le périoste est une membrane fibreuse qui recouvre les os, à l’exception des  articulations.
[2] L’os compact, très dense et uniforme, est composé d’unité élémentaires cylindriques ou ostéons, constitués de lamelles juxtaposées comme dans un rouleau de papier.
[3] L’os spongieux ressemble à une éponge avec ses lamelles osseuses délimitant d’innombrables cavités.
[4] Le cartilage articulaire ou hyalin, qui recouvre les extrémités, apparaît au microscope comme une gelée rigide mais encore élastique.
[5] La moelle osseuse ou moelle rouge occupe toutes les cavités de l’os spongieux, produisant chaque jour 100 à 150 milliards de globules rouges et 1 à 30 milliards de globules blancs.
[6] La moelle jaune, masse graisseuse qui occupe le centre de la diaphyse des os longs chez l’adulte.

Composition chimique
La partie vivante de l’os comprend 1% de protéines qui forment une matrice, des
cellules osseuses ou ostéocytes, des fibres collagènes et les cellules de la moelle. Elle représente un tiers du poids de l’os.
La partie minérale de l’os comprend une grande proportion de phosphate de calcium et un peu de fer, de fluor et d’oligo-éléments minéraux. Elle représente deux tiers du poids des os.

Les fonctions de l’os
L’os assure quatre grandes fonctions :
Le soutien : le squelette sert de point d’ancrage à tous les muscles et organes mous. Il supporte le poids du corps dans toutes les positions.
La protection : le crâne protège le cerveau ; la cage thoracique protège le cœur et les poumons ;  les vertèbres englobent la moelle épinière.
Le stockage : l’os renferme 99 % des réserves de calcium et de phosphore de l’organisme.
La formation des globules rouges et blancs dans la moelle rouge.

Les nerfs – des transmetteurs d’information

Les nerfs sont des organes du système nerveux périphérique composés de fibres capables de transmettre des informations sensorielles du corps vers le cerveau et d’acheminer les informations motrices du cerveau vers les muscles, organes et glandes. Ils assurent donc une fonction de transmission de l’influx nerveux entre le système nerveux central (encéphale et moelle épinière) et l’organisme.

Les nerfs appartiennent au système nerveux périphérique, par opposition à l’encéphale et à la moelle épinière qui forment le système nerveux central. Les neurones, quant à eux, font partie des deux systèmes. On les trouve à la fois dans le cerveau et la moelle épinière (corps cellulaires) et dans les nerfs (axones) et les ganglions (corps cellulaires).

Les nerfs sensitifs (ou afférents)
transmettent les informations venant de la peau, des organes des sens, des muscles, des articulations, des glandes et des organes vers le système nerveux central.

Les nerfs moteurs (ou efférents)
réagissent aux informations données par les nerfs sensitifs et déclenchent des réactions, qui partent du système nerveux central pour rejoindre les muscles. La plupart des nerfs sont mixtes, à la fois sensitifs et moteurs.

Les nerfs végétatifs
transmettent les informations du système nerveux central aux organes et aux glandes pour assurer les diverses fonctions physiologiques (digestion, respiration…).

Nerfs crâniens et nerfs spinaux
Les nerfs partent du système nerveux central, de l’encéphale et de la moelle épinière.
• Les 12 paires de nerfs crâniens sont numérotées de 1 à 12, suivant leur ordre de sortie de la cavité crânienne. Ils ont un rôle sensoriel (nerfs olfactif, optique et auditif), moteur (nerfs oculaires, pathétique, spinal et grand hypoglosse) ou mixte (nerfs trijumeaux, facial glosso-pharyngien et pneumogastrique).
• Les 31 paires de nerfs rachidiens sont reliées à la moelle épinière. Chaque nerf se divise en deux racines : la racine postérieure est sensitive, tandis que la racine antérieure est motrice. Tous les nerfs rachidiens sont donc mixtes (moteurs et sensitifs). Les branches antérieures s’unissent en formant des plexus (cervical, dorsal, lombaire, sacré).

L’influx nerveux
L’influx nerveux est un phénomène de nature électrique qui se déroule d’un neurone à l’autre grâce à une articulation appelée « synapse ». La majorité de ces points de liaison entre neurones sont situés :
• Entre l’extrémité d’un axone (corpuscule nerveux terminal) et les dendrites d’un autre neurone ;
• Entre l’extrémité d’un axone et le corps cellulaire d’un autre neurone.
Le neurone qui reçoit l’information l’envoie au suivant et l’influx chemine ainsi très rapidement le long des fibres nerveuses (jusqu’à 100 m/s). Les synapses qui relient l’extrémité d’un axone à un muscle sont appelées terminaisons neuromusculaires.

Celles qui rejoignent une glande sont des terminaisons neuroglandulaires.

Les muscles squelettiques – 600 muscles squelettiques

Le corps humain compte plus de 600 muscles squelettiques, dont 125 paires de muscles principaux qui assurent les grandes postures et les grands mouvements. Leurs noms sont généralement liés à leur localisation (dorsal, pectoral, brachial par exemple), leur taille (long, court), leur fonction (extenseur, fléchisseur, adducteur) ou leur nombre d’attaches (biceps, triceps).

Les types de muscles
Muscles superficiels

Les muscles superficiels sont situés juste sous la peau qu’ils déforment lors de leur contraction.

Muscles profonds
Les muscles profonds sont situés sous cette couche superficielle, au niveau de l’abdomen ou du dos par exemple, et ne sont visibles que lors d’une plaie profonde ou une intervention chirurgicale.

Structure des muscles
Chaque muscle comprend :
[1] Une partie centrale charnue, fuselée, faite de fibres musculaires alignées dans le même sens et regroupées en faisceaux.
[2] Un ou plusieurs tendons fibreux qui relient la partie charnue à un os à chacune de ses extrémités (à l’exception des muscles orbiculaires des lèvres et des muscles peauciers). Ces tendons peuvent être très courts ou très longs (muscles extenseurs ou fléchisseurs des doigts et des orteils par exemple)
Seule la partie charnue est contractile et peut se développer sous l’effet de l’entraînement chez le travailleur ou le sportif.

Vue au microscope
[1] L’unité contractile élémentaire du muscle est la myofibrille, alternance de :
[2] fins filaments d’actine [3] et de filaments plus épais de myosine. Le raccourcissement du muscle contracté est assuré par le glissement des filaments d’actine le long des filaments de myosine.
[4] Les myofibrilles sont regroupées en fibres musculaires, formées par la fusion de milliers de cellules musculaires, et entourées d’une fine membrane renfermant les noyaux cellulaires et les structures énergétiques telles les mitochondries. C’est à ce niveau que les fibres nerveuses viennent stimuler la contraction du muscle.
[5] Les fibres musculaires sont regroupées en faisceaux entourés chacun d’une membrane fibreuse ; ces faisceaux sont déjà bien visibles à l’œil sur la section d’une tranche de viande.
[6] L’ensemble des faisceaux regroupés forme le muscle.

Propriétés des muscles
Les muscles squelettiques possèdent quatre propriétés fondamentales :
• la contractilité ou capacité à se contracter sous l’effet d’une commande nerveuse, volontaire ou réflexe,
• l’excitabilité ou capacité à réagir et à propager une stimulation électrique,
• l’extensibilité ou capacité à s’étirer au delà de sa longueur de repos,
• l’élasticité ou capacité à retrouver sa longueur de repos après un étirement ou une contraction.
La contraction des muscles squelettiques, variable selon leur richesse en fibres rapides ou lentes, est toujours plus puissante et rapide que celle des muscles lisses situés dans les viscères.

Les muscles profonds du dos – Des acteurs essentiels de la posture

Particulièrement nombreux et d’une grande diversité de forme et de longueur, les muscles profonds, ou intrinsèques, du dos se présentent en couches superposées pour assurer le maintien de la colonne vertébrale, mais aussi sa flexion, son extension et sa rotation.

Description
Les muscles profonds du dos sont essentiels au maintien de la posture et contrôlent les mouvements de la colonne vertébrale. Pour assurer ces fonctions, ils s’étendent de la base du crâne au bassin, dans un fascia (membrane fibreuse) qui se fixe sur le ligament nucal, les processus épineux des vertèbres, le ligament supraépineux et la crête iliaque (os de la hanche ou os coxal). Ils sont répartis en trois couches : superficielle, intermédiaire et profonde.

Le muscle splénius
La couche superficielle des muscles profonds du dos est consituée, de chaque côté de la colonne vertébrale, par les muscles splénius qui couvrent la face latérale et postérieure du cou. En forme de bandage, ils sont attachés aux côtés et à l’arrière de ce dernier.
• Le muscle splénius de la tête s’étend du ligament nucal, du processus épineux de la 7e vertèbre cervicale et des trois premières vertèbres thoraciques à l’os occipital et au processus mastoïde de l’os temporal.
• Le muscle splénius du cou part des processus épineux de la 3e à la 6e vertèbre thoracique et s’attache aux processus transverses des quatre premières vertèbres cervicales.
Ces muscles splénius, innervés par les branches dorsales des nerfs spinaux, permettent l’extension, la flexion latérale et la rotation de la tête.

Le muscle érecteur du rachis
Ce muscle, qui constitue la couche intermédiaire des muscles du dos, est également la plus grande masse musculaire dorsale. Il est constitué de trois muscles, eux-mêmes divisés en faisceaux qui se chevauchent et portent le nom de la région à laquelle ils sont rattachés.

• Le muscle iliocostal est divisé en trois faisceaux. Le premier, l’iliocostal du cou, s’insère sur les six premières côtes et s’attache aux processus transverse de la 4e à la 6e vertèbre cervicale. La deuxième partie, l’iliocostal du thorax, s’étend des six dernières côtes aux six premières côtes. Enfin, la dernière portion, l’iliocostal des lombes, part de la crête iliaque (hanche) et va jusqu’aux six dernières côtes.
• Le muscle longissimus, qui ressemble à des chevrons, comprend également trois faisceaux. Le premier, le longissimus de la tête, part des quatre premières vertèbres thoraciques d’une part et des quatre dernières vertèbres cervicales d’autre part pour arriver sur le processus mastoïde de l’os temporal. Le second, le longissimus du cou, est plus superficiel et s’étend des 4e et 5e vertèbres lombaires aux processus transverses de la 2e à la 6e vertèbre cervicale. Le dernier, le longissimus du thorax, part des vertèbres lombaires pour s’arrimer à toutes les vertèbres thoraciques, aux premières vertèbres lombaires et aux 9e et 10e côtes.
• Le muscle épineux a la même configuration avec l’épineux du tête qui part des processus transverses des sept premières vertèbres thoraciques et de la 7e cervicale et des processus articulaires des 4e, 5e et 6e vertèbres cervicales pour s’insérer sur l’os occipital. L’épineux du cou prend naissance sur les six premières vertèbres thoraciques et arrive sur les processus épineux de la 1re à la 5e vertèbre cervicale. L’épineux du thorax, enfin, s’insère que les processus transverses de la 6e à la 10e vertèbre thoracique.
Ces muscles spinaux longs gèrent le redressement volontaire de la colonne vertébrale et son inclinaison latérale. Ils sont innervés par les branches dorsales des nerfs spinaux.