Le squelette – l’armature du corps
Le squelette est constitué de 206 os reliés, pour la plupart, par des articulations. Il a pour rôle de supporter le poids du corps, de permettre sa mobilité et de protéger les organes internes. Classiquement, on distingue le squelette céphalique (crâne), le squelette axial (cage thoracique, colonne vertébrale et sternum) et le squelette appendiculaire (membres).
Le squelette est constitué de 206 os constants
• 60 pour les membres supérieurs,
• 60 pour les membres inférieurs,
• 57 pour le thorax,
• 29 pour le crâne.
Les articulations
Elles se définissent comme l’ensemble des éléments (cartilage, ligaments, tendons des muscles) par lesquels les os s’unissent.
Les tendons rattachent le muscle à l’os ; le cartilage recouvre les surfaces de frottement des articulations ; les ligaments maintiennent les articulations en place et les rendent flexibles.
On classe les articulations selon leur degré de mobilité.
Les articulations à grande mobilité
La forme de deux os dans une articulation est complémentaire : les extrémités osseuses – l’une convexe, l’autre concave – s’emboîtent. Les extrémités osseuses sont recouvertes d’un cartilage lisse (réduit des frictions) et d’une membrane synoviale (permet le glissement) pour former la cavité articulaire. L’articulation est entourée d’une capsule et maintenue par des ligaments et des muscles.
Ces articulations permettent une grande variété de mouvements, dans plusieurs directions (exemple : hanche, épaule, base du pouce).
Les articulations semi-mobiles
Les surfaces osseuses sont unies par des disques de cartilage et de fibres qui stabilisent l’articulation, mais limitent les mouvements. C’est le cas des vertèbres, de la symphyse pubienne, du genou et de la cheville, par exemple.
Les articulations immobiles
La surface osseuse n’est pas recouverte de cartilage (os du crâne).
Les fractures
Causées la plupart du temps par des traumatismes (chutes, chocs), parfois par des excès sportifs et exceptionnellement par des tumeurs malignes, les fractures doivent être impérativement soignées car, en cas de négligence, gêne fonctionnelle et arthrose vont se développer rapidement.
Dans la très grande majorité des cas, la personne atteinte d’une fracture souffre et a beaucoup de mal à mobiliser le membre touché. Le jour même, voire le lendemain, un hématome apparaît. Les précautions élémentaires sont de mobiliser le moins possible la partie du corps suspectée de fracture et de consulter un médecin. Le risque principal est, en plus de la douleur, de déplacer encore plus les fragments osseux.