Les conjonctivites, la conjonctivite

Conjonctivite viraleUne conjonctivite est une inflammation de la tunique qui recouvre le blanc de l’œil et l’intérieur des paupières : la conjonctive. C’est donc une inflammation superficielle de l’œil dans sa partie antérieure, bien visible, associée ou non à une infection. La conjonctive est transparente et fragile, mais se reconstitue rapidement. C’est une muqueuse, comme on en trouve dans la bouche, par exemple.

Les causes des conjonctivites sont très variées. Les « agents irritants » atteignent la conjonctive par l’intermédiaire de l’air, de l’eau, des doigts, des mouchoirs, des paupières, des larmes, du nez, des sinus, du sang ou parce que… « ça doit nous sortir par les yeux ».
Lorsque les yeux ont subi une exposition aux courants d’air, à l’eau de mer ou de piscine, à la poussière, etc., il est recommandé de les inonder préventivement de sérum physiologique afin d’éliminer l’« agent irritant » et s’épargner ainsi une conjonctivite.

Les signes de conjonctivite:
Les yeux sont rouges, douloureux, larmoyants…
Les paupières sont souvent gonflées et les cils collés par des sécrétions plus ou moins abondantes.
Des sécrétions peuvent s’écouler plus ou moins abondamment des yeux, gênant la vue, avec, parfois, des démangeaisons.
Une conjonctivite peut, entre autres, s’accompagner d’une kératite, d’une atteinte des paupières ou des voies lacrymales.

Conjonctivite virale:

Contagieuse, elle suit en général une infection virale, par exemple une grippe. On constate souvent des ganglions dans la région du cou, un œil très rouge et larmoyant. Il convient d’être particulièrement vigilant en cas d’herpès, cette affection étant aussi douloureuse que dangereuse poulies yeux, et de consulter en urgence. L’herpès est très contagieux, et le simple contact des doigts suffit à infecter les yeux.
Lors de la visite chez l’ophtalmologiste, le diagnostic de conjonctivite virale est posé et un traitement prescrit pour plusieurs jours, voire plusieurs semaines, selon la gravité de l’infection.

Conjonctivite bactérienne:
Conjonctivite bactérienne
C’est une infection de la conjonctive ressemblant à un « rhume de l’œil » avec des sécrétions abondantes collant les cils, des rougeurs et des douleurs.
Elle est contagieuse et peut nécessiter un prélèvement au laboratoire pour identifier le germe qui en est responsable. Le plus répandu sur la planète, et de loin, est le trachome dû au microbe Chlamydia trachomatis, responsable dans bien des cas de cécité… et infectant presque l’ensemble de la population dans les pays les plus pauvres du monde. L’ophtalmologiste va constater l’origine de la conjonctivite et prescrire un traitement adapté au germe en cause.

Conjonctivite allergique:

Conjonctivite allergiqueUne telle conjonctivite peut survenir dans le cadre d’une allergie générale, tel le rhume des foins. Elle peut aussi ne toucher que les yeux, comme l’allergie aux poils de chat.
Les yeux sont souvent rouges, larmoyants, gonflés et démangent fortement. Les causes d’une telle allergie sont variées, des pollens aux fraises en passant par les produits cosmétiques et les acariens, et trouver le facteur déclenchant — seul moyen de prévenir une rechute — suppose parfois de se livrer à une enquête approfondie.
À l’ophtalmologiste de confirmer que la conjonctivite est bien allergique et de prescrire un traitement approprié.

Conjonctivite sèche:

Un manque d’eau dans les larmes peut déclencher une conjonctivite sèche avec œil sec. Les larmes deviennent grasses et ne lubrifient plus assez la surface oculaire. Les paupières agissent comme les essuie-glaces sur un pare-brise sec. L’œil sec n’est pas assez nettoyé des poussières et finit par s’irriter, ce qui provoque des brûlures, une impression de sable dans les yeux, des yeux rouges qui gênent, sont éblouis et fatiguent vite.
L’œil est douloureux au réveil car les glandes lacrymales dorment la nuit et la paupière finit par coller légèrement sur la surface oculaire.
Les paupières collées le matin doivent être ouvertes doucement en les aspergeant d’eau chaude. Parfois l’irritation est tellement vive que l’on se réveille beaucoup trop tôt.
Les yeux secs peuvent découler des conditions de travail : atmosphère climatisée, mauvaise qualité de l’éclairage, travail prolongé sur écran. Ils sont dus aussi parfois à des problèmes hormonaux ou à des rhumatismes.

Le traitement prescrit par l’ophtalmologiste consiste à suppléer les larmes manquantes et tente de les faire revenir.

Conjonctivite du nourrisson:

Cette conjonctivite est causée par un mauvais écoulement des larmes qui stagnent et qui s’infectent facilement chez les bébés. Tout est trop petit chez eux, y compris le canal lacrymal qui fait sortir les larmes des yeux. Et tout liquide qui stagne s’infecte.
En cas de stagnation des larmes dans l’œil, le « lac » lacrymal se trans¬forme en « étang ». Dans la plupart des cas, tout s’arrange spontanément avec la croissance et l’on constatera une guérison totale vers l’âge d’un an. L’ophtalmologiste prescrira un traitement adéquat ou proposera une intervention chirurgicale.

Conjonctivite du porteur de lentilles:

C’est une conjonctivite sournoise à traiter très énergiquement dès les premiers symptômes, car elle peut entraîner des complications sous forme de kératite ou d’un abcès de la cornée gravissime.
Cela me rappelle le cas de cette jeune femme partie en vacances avec des lentilles journalières jetables. Elle n’avait pas suffisamment de lentilles pour terminer son séjour. Elle avait donc gardé la dernière paire de lentilles plusieurs jours dans les yeux, et avait récolté un abcès de la cornée sournois sous la lentille « avariée ».
Elle a failli perdre son œil. Elle ne pourra plus remettre de lentilles de contact et même l’opération par le Lasik est dans son cas devenue impossible.
Bien respecter les consignes données avec chaque type de lentille de contact, et en particulier le délai d’utilisation conseillé, permet de supporter le port des lentilles pendant très longtemps, voire toute sa vie.
Il faut à tout prix éviter de dormir avec les lentilles de contact, sauf celles prévues à cet effet. Par prudence, il est conseillé de les retirer 48 heures consécutives chaque mois. Il faut également les déposer dans un étui sec le soir, car l’humidité permanente favorise le développement des mycoses et les conjonctivites.
Pour améliorer le confort oculaire, on peut également les poser avec une goutte de collyre calendula D4 ou Euphrasia D3 dans la lentille. En cas d’yeux secs, il est conseillé d’humecter les yeux avec le même collyre plusieurs fois par jour, chaque fois qu’on ressent une sécheresse.

Il existe d’autres types de conjonctivite : une visite chez l’ophtalmologiste s’impose dans tous les cas pour recevoir le bon diagnostic et le traitement approprié.

(savoir.fr)

Vue

Vue
Organe sphérique contenu dans l’orbite. Seule la partie antérieure de l’oeil est exposée aux agents extérieurs.
L’oeil est spécialisé dans la perception de la lumière et responsable de la vision. Lorsque la lumière pénètre la cornée, une première mise au point est faite avant même qu’elle ne touche le cristallin. La lumière est ensuite projetée sur la rétine située au fond de l’oeil où s’imprime une image inversée. La lumière atteint les cellules sensorielles (bâtonnets et cônes) de la rétine, qui relaient des messages au cerveau par le nerf optique. Les messages sont ensuite décodés et interprétés par un réseau complexe situé dans les lobes du cerveau.

Paupière supérieure

Partie charnue recouvrant le haut du globe oculaire. La paupière supérieure protège l’oeil contre les agents extérieurs, nettoie le globe oculaire lors des clignements des yeux, empêche la pénétration de la lumière durant le sommeil et protège l’oeil de la lumière trop intense et des particules nuisibles.

Cil

Poil bordant les paupières. Les cils forment un arc sur les paupières qui protège l’oeil en retenant les agents extérieurs, la poussière, la sueur et les rayons directs du soleil.

Paupière inférieure

Partie charnue recouvrant le bas du globe oculaire. La paupière inférieure retient les larmes, nettoie le globe oculaire lors des clignements des yeux, empêche la pénétration de la lumière durant le sommeil et protège l’oeil de la lumière trop intense et des particules nuisibles.

Caroncule lacrymale

Excroissance rosée située à l’angle interne des paupières et surmontée des points lacrymaux, impliquée dans le drainage et l’évacuation des larmes.

Sclérotique

Tunique blanche, épaisse et résistante recouvrant le globe oculaire et s’attachant dans sa fusion à la cornée. La sclérotique protège les parties vitales de l’oeil.
Iris

Muscle circulaire en forme de disque réglant la quantité de lumière qui traverse la pupille. La couleur de l’oeil (bleu, marron, vert ou noir) provient des pigments contenus dans l’iris.

Pupille

Ouverture au centre de l’iris permettant le passage de la lumière.

Glandes lacrymales

Glandes responsables de la sécrétion des larmes. Les larmes permettent de lubrifier les paupières, d’humidifier la cornée et de nettoyer le globe oculaire.

Globe oculaire
Structure sphérique délimitant le volume de l’oeil, composée de trois couches la tunique fibreuse (sclérotique), la tunique vasculaire (choroïde) et la tunique nerveuse (rétine).
Le globe oculaire contient les parties de l’oeil spécialisées dans la perception de la lumière et responsables de la vision. La lumière pénètre la cornée, une première mise au point est faite avant qu’elle ne touche le cristallin. La lumière est ensuite projetée sur la rétine située au fond de l’oeil où s’imprime une image inversée. Les cellules sensorielles (bâtonnets et cônes) de la rétine transforment les messages lumineux en impulsions nerveuses relayées au cerveau par le nerf optique où elles sont décodées et interprétées.

Cornée
Fenêtre transparente de l’oeil recouvrant l’iris, jouant le rôle d’une lentille qui effectue une première mise au point avant que la lumière ne parvienne au cristallin.

Conjonctive
Mince couche humide couvrant le blanc de l’oeil et la face interne de la paupière.

Pupille
Ouverture au centre de l’iris permettant le passage de la lumière.

Chambre antérieure
Région délimitée par le dôme transparent de la cornée et par l’iris.

Humeur aqueuse
Liquide qui circule entre la chambre antérieure et la chambre postérieure. L’humeur aqueuse nourrit la cornée et permet au globe oculaire de maintenir sa forme et sa pression.

Iris
Muscle circulaire en forme de disque réglant la quantité de lumière qui traverse la pupille. La couleur de l’oeil (bleu, marron, vert ou noir) provient des pigments contenus dans l’iris.

Chambre postérieure
Région située entre l’iris et le cristallin.

Corps ciliaire
Petit renflement sécrétant l’humeur aqueuse.

Ligament suspenseur
Ligament attachant le cristallin au corps ciliaire.

Cristallin
Lentille biconvexe responsable de la mise au point des images lumineuses provenant de l’exterieur.

Corps vitré
Cavité postérieure du globe oculaire remplie de liquide gélatineux, située entre le cristallin et la rétine. Le corps vitré maintient la forme de l’oeil.

Papille (disque optique)
Disque blanchâtre situé au centre de la rétine, là où pénètre le nerf optique. Cette partie de la rétine est dépourvue de cellules réceptrices de la lumière et est qualifiée de point aveugle.


Nerf optique
Nerf responsable de l’envoi des influx nerveux de l’oeil vers le cerveau. Ces influx nerveux résultent de la captation des images et de la lumière par les cellules réceptrices de la rétine.

Tache jaune (macula)
Endroit sur la rétine où se focalisent le plus clairement les images perçues. La tache jaune renferme principalement des cellules en cônes responsables de l’acuité visuelle et de la discrimination des couleurs.

Rétine
Tunique photosensible recouvrant la quasi-totalité de la surface interne de l’oeil. La rétine contient des cellules sensibles et des connexions nerveuses qui détectent la lumière et la transforment en signaux nerveux.

Choroïde
Membrane vascularisée située entre la rétine et la sclérotique elle empêche la dispersion des rayons lumineux à l’intérieur de l’oeil. La choroïde alimente les couches externes de l’oeil et de la rétine en oxygène et en nutriments.

Sclérotique
Enveloppe blanche, épaisse et résistante de l’oeil recouvrant le globe oculaire et s’attachant dans sa fusion à la cornée. La sclérotique protège les parties vitales de l’oeil.

Muscle droit externe
Muscle permettant le mouvement du globe oculaire vers l’extérieur.

Muscle droit interne
Muscle permettant le mouvement du globe oculaire vers l’intérieur.

Glandes lacrymales
Glandes responsables de la sécrétion des larmes. Les larmes permettent de lubrifier les paupières, d’humidifier la cornée et de nettoyer le globe oculaire.

Toucher

Toucher
Plus grand organe du corps, la peau est composée de trois couches superposées l’épiderme, le derme et l’hypoderme.Barrière protectrice du corps contre tous agents extérieurs (virus, bactéries et parasites), la peau protège les organes internes, est un organe sensoriel puisqu’elle est sensible au toucher, à la pression, à la vibration, à la douleur, au froid, à la chaleur et joue un rôle important dans la thermorégulation.

Poil
Élément annexe de la peau riche en kératine et produit par le follicule pileux. Les poils recouvrent la peau et sont localisés à plusieurs endroits stratégiques du corps. Les poils retiennent les corps étrangers et protègent la peau des agents extérieurs.

Tige du poil
Structure formée de cellules mortes qui correspond à la partie exposée du poil. Un tube de kératine morte est poussé hors du follicule pour former la tige du poil. La forme de la tige définit celle du poil.

 

Epiderme
Couche supérieure de la peau qui est elle-même constituée de plusieurs couches. L’épiderme est à la fois résistante, imperméable et élastique et protège le corps contre les agressions de l’environnement extérieur.

– Coupe de la peau: Organe constituant le revêtement extérieur chez l’homme.
– Couche cornée: Couche imperméable de cellules mortes plus ou moins désintégrées et sans noyau.
– Pore sudoripare: Petit trou à la surface de l’épiderme qui permet à la sueur de s’écouler et au poil d’émerger.
– Couche claire: Couche transparente formée de cellules qui ne se divisent plus mais ont encore un noyau.
– Couche granuleuse: Couche formée de cellules aplaties et remplies de granules de kératine.
– Couche de Malpighi: Couche formée d’une dizaine de rangées de cellules reliées entre elles par des ponts intercellulaires.
– Terminaison nerveuse: Terminaison qui détecte les stimulus et transmet la sensation de douleur.
– Couche basale: Couche profonde et germinative de l’épiderme dans laquelle les cellules se divisent constamment.

Derme
Couche moyenne de la peau contenant des fibres collagènes et des fibres élastiques, des muscles, des nerfs et des vaisseaux sanguins. Le derme contient aussi des annexes comme les follicules pileux et les glandes sudoripares. Le derme donne l’élasticité et la résistance à la peau.

– Corpuscule de Ruffini: Terminaison nerveuse qui réagit à la chaleur. Les corpuscules de Krause réagissent au froid.
– Corpuscules de Meissner sont des récepteurs sensoriels formés de terminaisons encapsulées, situés dans le derme papillaire (partie supérieure du derme), particulièrement sensibles au toucher léger.
– Tissu conjonctif: Sorte de tissu qui permet de supporter, d’ancrer, de protéger, de réparer, d’emmagasiner et de transporter des matériaux (ex. sang).
– Glande sébacée: Glande qui emplit le follicule pileux de sébum, une huile naturelle qui se répand sur le poil et à la surface de la peau.
– Canal sudoripare: Canal qui permet aux sécrétions de la glande sudoripare de se rendre à la surface de la peau.
– Muscle arrecteur: Minuscule muscle qui se contracte sous l’effet du froid ou de la peur et fait dresser le poil.
– Follicule: Petit sac dans lequel est fabriqué le poil.
– Corpuscule de Pacini: Terminaison nerveuse qui détecte les fortes pressions et les vibrations. Les corpuscules de Pacini sont les plus gros récepteurs tactiles de la peau.
– Vaisseau capillaire: Vaisseau sanguin microscopique dans lequel ont lieu les échanges gazeux.
– Glande sudoripare exocrine: Glande de la peau que l’on retrouve sur presque tout le corps, mais surtout dans les régions où la peau est plus épaisse. Ce type de glande produit la sueur qui élimine le chlorure de sodium et des déchets.
– Fibre nerveuse: Nerf sensitif de la peau servant à la sensation superficielle.
– Bulbe: Partie élargie du poil située à la base du follicule et servant de matrice au poil.
– Glande sudoripare apocrine: Glande que l’on retrouve aux aisselles, à la région pubienne et au niveau des aréoles de la poitrine. Ce type de glande sécrète un liquide épais et inodore. Ce sont les bactéries de la surface de la peau qui produisent les odeurs corporelles.

Hypoderme

Couche inférieure de la peau renfermant du tissu adipeux et jouant le rôle d’amortisseur, de réservoir énergétique et d’isolant thermique.
– Papille: Échancrure remplie de tissu conjonctif et de vaisseaux sanguins qui alimentent le poil en croissance.
– Tissu adipeux: Sorte de tissu graisseux permettant l’isolation, le support, le rembourrage et la mise en réserve de certains nutriments.
– Nerf: Nerf qui transmet les signaux nerveux de la peau à l’encéphale ou à la moelle épinière.
– Vaisseau sanguin: Structure tubulaire dans laquelle circule le sang qui apporte l’oxygène et les nutriments aux tissus et draine les déchets vers les organes excréteurs.

Main
Organe de l’avant-bras composé de 5 doigts et articulé au poignet avec le reste du bras.

– Poignet: Région du membre supérieur située entre la main et l’avant-bras, et contenant le carpe.

– Paume: La paume de la main possède environ 17 000 fibres liées à des mécanorécepteurs. À l’extrémité des doigts, la densité (140/cm2) comme la proportion (43%) en corpuscules de Meissner, récepteurs du tact, sont particulièrement importantes.

– Pouce: Il ne possède pas de phalange moyenne, contrairement aux autres doigts, il est donc plus court, mais aussi plus robuste. Ses mouvements sont contrôlés par huit muscles, ce qui en fait également le plus précis des doigts.

– Index: L’index est le deuxième doigt de la main chez l’Homme et les grands singes, situé entre le pouce et le majeur. Il sert généralement pour indiquer ou désigner un objet ou une direction (ce pouvoir peut être considéré comme maléfique). Il est également utilisé pour demander la parole en le levant, à l’école en particulier. C’est souvent le doigt utilisé par défaut, pour appuyer sur un bouton, pour écrire avec le doigt, etc. Ce doigt est le doigt de l’équilibre.

– Majeur: Aussi appelé médius, est le troisième et le plus grand doigt de la main chez l’Homme et les grands singes, situé entre l’index et l’annulaire.

– Annulaire: L’annulaire est le quatrième doigt de la main chez l’Homme et les grands singes, situé entre le majeur et l’auriculaire. Son nom provient de anneau, car c’est un doigt autour duquel on porte l’anneau de mariage.Le nom français vient du fait que c’est à ce doigt que l’on porte le plus souvent les anneaux et les bagues, et en particulier l’alliance, symbolisant le mariage.

– Auriculaire: Le cinquième doigt de la main chez l’Homme et les grands singes. Le terme auriculaire désigne ce qui a rapport à l’oreille, c’est pourquoi ce cinquième doigt porte ce nom car c’est le seul dont la taille permet d’introduire dans l’oreille. On l’appelle également petit doigt parce que c’est le plus petit des cinq doigts de la main.

– Ongle: Une partie dure et insensible du doigt ou de l’orteil d’un animal. C’est un phanère terminal kératinisé, homologue de la griffe ou du sabot. Le terme « ongle » désigne plus particulièrement la forme plate que l’on retrouve chez l’homme mais aussi chez certains animaux comme les primates.

– Lunule: La tache claire circulaire située sur la base de chaque ongle de l’être humain. Elle est beaucoup plus prononcée sur le pouce que sur les autres doigts. Elle se forme à la suite d’un relâchement dans la formation des lamelles de kératine qui composent l’ongle. Elle ne signale pas de carence particulière. La lunule est principalement visible sur le pouce de chaque main, plus rarement sur les autres doigts. L’absence de lunule au pouce peut être un signe nécessitant une investigation médicale car suggestive d’une anémie ou d’une mal-nutrition. D’autres anomalies de la lunule peuvent être des signes d’autres diagnostics médicaux. Une teinte bleue peut être observée dans le cadre d’un diabète. Une coloration rouge est plutôt évocatrice d’une maladie cardiovasculaire, d’un cancer hématologique ou d’autres entités plus graves.

Doigt
Prolongement (5) indépendant et articulé de la main. L’index, le majeur, l’annulaire et l’auriculaire sont disposés parallèlement les uns aux autres et sont composés de trois phalanges. Le pouce est localisé différemment des quatre autres doigts et est composé de deux phalanges.Les doigts jouent un rôle important dans la préhension, spécialement le pouce qui permet de s’opposer aux doigts pour saisir les objets. Les cellules sensorielles situées au bout des doigts sont d’une grande sensibilité

Pulpe: Coussinet de la face palmaire du bout des doigts comprenant des sillons parfaitement organisés que l’on appelle communément empreintes digitales.

– Phalangette: Troisième os du doigt, en partant de sa racine.
– Racine de l’ongle: Partie de l’ongle enfouie sous la peau.
– Matrice de l’ongle: Partie épaisse du lit de l’ongle qui est responsable de sa croissance.
– Lit de l’ongle: Couche basale de l’épiderme qui s’étend sous l’ongle.
– Bord libre: Partie antérieure de l’ongle que l’on laisse souvent dépasser du doigt.
– Corps de l’ongle: Modification écailleuse de l’épiderme composée de kératine, qui forme une protection sur le dos du bout des doigts. L’ongle sert aussi à ramasser de petits objets ou à gratter la peau lors d’une démangeaison.
– Lunule: Région en demi-lune qui repose sur la partie la plus épaisse de la matrice de l’ongle.
– Phalangine: Deuxième os du doigt en partant de sa racine.

 

Doigt

Prolongement (5) indépendant et articulé de la main. L’index, le majeur, l’annulaire et l’auriculaire sont disposés parallèlement les uns aux autres et sont composés de trois phalanges. Le pouce est localisé différemment des quatre autres doigts et est composé de deux phalanges.

Ouïe

Subdivisions de l’oreille selon trois parties distinctes l’externe, la moyenne et l’interne.Chacune des parties joue un rôle important dans le processus de l’audition. L’oreille externe permet de capter les sons et de les diriger vers le tympan l’oreille moyenne absorbe les sons, les amplifie et les achemine vers l’oreille interne l’oreille interne transmet les informations au cerveau où elles seront interprétées.

Oreille externe

L’oreille externe se compose du pavillon et du conduit auditif externe. Elle agit comme un récepteur en captant les sons et en les dirigeant vers le tympan. L’oreille externe est séparée de l’oreille moyenne par le tympan.

Oreille moyenne

L’oreille moyenne se compose du tympan et des osselets elle agit comme un amplificateur. L’oreille moyenne est une Coinstar fees petite cavité irrégulière remplie d’air et située dans l’os temporal. Une membrane muqueuse la tapisse, ce qui lui permet d’en absorber les sons.

Oreille interne

L’oreille interne se compose de la cochlée (limaçon) et du nerf auditif elle agit comme un transmetteur. L’oreille interne est une cavité remplie de liquide et connectée au cerveau par le nerf auditif.

Pavillon
Cartilage avec repli recouvert de peau ayant la forme d’un coquillage.Le pavillon capte les ondes sonores et les transmet à l’oreille interne par le conduit auditif externe.

– Hélix: Repli entourant le pavillon de l’oreille.
– Gouttière de hélix: Creux terminant l’hélix.
– Anthélix: Partie un peu plus creuse de l’oreille délimitée par l’hélix.
– Fossette naviculaire: Repli de l’oreille ayant la forme d’un navire.
– Racine de l’hélix: Partie de l’hélix.
– Orifice du conduit auditif externe: Embouchure du canal situé dans l’os temporal par lequel les sons se rendent au tympan.
– Conque: Fosse profonde de l’oreille externe.
– Tragus: Saillie située à l’avant et à l’extérieur de l’orifice du conduit auditif externe.
– Antitragus: Saillie de l’oreille située à l’opposé du tragus.
– Echancrure de la conque: Dépression profonde à la base de l’orifice du conduit auditif.
– Queue de l’hélix: Extrémité de l’hélix, s’étendant jusqu’à la partie supérieure du lobe.
– Lobule: Partie charnue située à la base de l’oreille.

Coupe de l’oreille
Organe de l’équilibre et de l’audition divisé en trois parties externe, moyenne et interne.L’oreille est responsable de l’audition et de l’équilibre. Elle capte le son et l’achemine vers le conduit auditif externe, transforme les ondes de pression de l’air en impulsions nerveuses et les achemine au cerveau.

Osselets
Os (3) qui permettent l’amplification et la transmission des vibrations sonores du tympan jusqu’à l’oreille interne.

Nerf vestibulaire
Nerf qui fournit les informations au cervelet (partie postérieure du cerveau) et transmet les signaux reliés à l’équilibre et aux mouvements de la tête.

Nerf facial
Nerf qui innerve en partie la peau de l’oreille.

Nerf cochléaire
Nerf sensoriel appartenant au nerf auditif et véhiculant jusqu’au bulbe les impressions auditives recueillies dans la cochlée (limaçon).

Cochlée (limaçon)
Ensemble de conduits spiralés à l’intérieur desquels se trouvent du liquide et des cellules réceptrices (tapissées de cils) de l’audition. Le liquide contenu dans le limaçon transforme les vibrations des osselets en un mouvement de va-et-vient. Les vibrations se transforment en messages nerveux et sont acheminés jusqu’au cerveau. C’est par le limaçon que l’on distingue, par exemple, les sons forts des sons faibles.

Canal semi-circulaire antérieur
Canal en forme de C rempli de liquide gélatineux et tapissé de cils. Ce canal est relié à la cochlée (limaçon) et permet au cerveau de détecter les changements de position de la tête en plus d’être responsable du sens de l’équilibre et du mouvement de la tête.

Canal semi-circulaire postérieur
Canal en forme de C rempli de liquide gélatineux et tapissé de cils. Ce canal, relié à la cochlée (limaçon), permet au cerveau de détecter les changements de position de la tête en plus d’être responsable du sens de l’équilibre et du mouvement de la tête.

Canal semi-circulaire externe
Canal en forme de C rempli de liquide gélatineux et tapissé de cils. Ce canal est relié à la cochlée (limaçon) et permet au cerveau de détecter les changements de position de la tête en plus d’être responsable du sens de l’équilibre et du mouvement de la tête.

Fenêtre vestibulaire
Fine membrane qui sépare l’oreille moyenne de l’oreille interne et qui vibre simultanément avec l’étrier. Les vibrations de la fenêtre vestibulaire se propagent au fluide situé dans les canaux semi-circulaires de l’oreille interne.

Etrier
Plus petit os du corps (4 mm), l’étrier s’appuie sur la fenêtre vestibulaire et la fait vibrer.

Vestibule
Cavité comprise entre la cochlée et les canaux semi-circulaires.

Membrane du tympan
Fine membrane flexible constituée de tissu conjonctif et recouvert d’un épithélium. Au contact des ondes sonores, la membrane vibre et transmet les vibrations reçues à l’oreille moyenne.

Enclume
Os de 7 mm de long de forme semblable à une dent.

Conduit auditif externe
Conduit recouvert de poils et de glandes cérumineuses. Le cérumen — enduit protecteur naturel — sécrété par ces glandes permet de retenir les poussières et les insectes. Le conduit auditif externe concentre les vibrations de l’air et les dirige vers le tympan.

Trompe d’Eustache
Fin canal qui relie l’oreille moyenne au pharynx. La trompe d’Eustache permet d’uniformiser la pression atmosphérique de part et d’autre du tympan.

L’odorat

Organe de l’odorat, le nez est la partie saillante du visage et se compose de deux narines et d’une ossature molle en cartilage.
Bien qu’il réchauffe, filtre et humidifie l’air que nous respirons, le nez participe aussi au sens de l’odorat. Les substances chimiques présentes dans l’air stimulent le nez et nous informent de ce qui nous entoure. Le nez agit un peu comme un système d’alarme une odeur de nourriture nous ouvrira l’appétit tandis qu’une odeur de fumée nous préviendra d’un danger. Le nez joue aussi un rôle dans la locution.

Les fosses nasales constituent l’étage supérieur des voies respiratoires : elles s’ouvrent à la fois vers l’extérieur (narines) et vers le pharynx (narines internes, ou choanes). Elles ont une forme irrégulière due à l’existence de trois cornets osseux, et communiquent par de petits orifices avec les sinus des os avoisinants : frontal, ethmoïde, sphénoïde, maxillaires.

La muqueuse qui tapisse les fosses nasales est riche en vaisseaux sanguins, d’où sa couleur rose. Elle renferme de nombreuses glandes à mucus qui la maintiennent constamment humide. Cette muqueuse réchauffe, humidifie et filtre partiellement l’air inspiré.

A la muqueuse rose s’oppose la muqueuse jaune, à rôle sensoriel. Celle-ci forme sur le cornet supérieur une tache de l’ordre du centimètre carré. Elle est pauvre en vaisseaux et en glandes, mais elle contient les terminaisons nerveuses du nerf olfactif
Cette zone olfactive est sensible à certaines substances solubles dans le mucus nasal. Quand le mucus est rare (par temps sec), l’olfaction est moins bonne. Quand, au contraire, le mucus est trop abondant (en cas de rhume), l’odorat disparaît quasiment.

Cet odorat permet de contrôler l’air inspiré. En réalité, ce contrôle est très imparfait : ainsi l’oxyde de carbone est parfaitement inodore. De plus il est très variable d’une personne à l’autre et selon les circonstances : par exemple il est augmenté lors de la grossesse et avant les règles et diminué chez le fumeur ou avec certains médicaments.
D’autre part, l’odorat joue un rôle majeur dans la gustation, les aliments sont plus sentis que véritablement goûtés.

L’inflammation de la muqueuse nasale (rhume) peut se communiquer aux sinus voisins (sinusite). Chez les enfants ou chez les personnes qui se mouchent trop violemment et ne prennent pas la précaution de souffler d’une narine, puis de l’autre, l’infection gagne la trompe d’Eustache, d’où elle peut atteindre l’oreille moyenne (otite) et même les cellules mastoïdiennes (mastoïdite)

Le nez comporte une charpente osseuse et cartilagineuse délimitant les fosses nasales.

La charpente osseuse est constituée par les os propres du nez qui sont soudés au massif facial et qui se prolonge en avant par du cartilage.

Les fosses nasales droite et gauche sont séparées par la cloison nasale. Elles s’ouvrent en arrière dans le cavum par un orifice appelé choane.

A l’intérieur de chaque fosse nasale se trouvent trois structures superposées, les cornets, tissus en relief faisant saillie et jouant un rôle important dans la respiration.

Le nez communique avec :

Les sinus
Les voies respiratoires
Les voies lacrymales

Les fosses nasales représentent macroscopiquement deux cavités centro-faciales parallèles.

Microscopiquement :

La muqueuse qui tapisse cette infrastructure osteo-cartilagineuse complexe n’est pas homogène. Sous la lame criblée, la muqueuse olfactive est progressivement remplacée par une muqueuse respiratoire d’épaisseur variable, très riche en glandes et en plexus vasculaire.

Enfin, le système immunitaire annexé à la muqueuse respiratoire se situe aux sein de cellules, regroupés en amas lymphoïdes microscopiques (follicules lymphoïdes sous-épithéliaux diffus) ou macroscopiques (végétations adénoïdes).

Fonctions du nez et des sinus :
20 000 litres d’air traversent chaque jour le nez. Le nez et les sinus ont trois fonctions principales.

Conditionnement: La première fonction est de conditionner l’air inspiré destiné aux échanges respiratoires en le filtrant, l’humidifiant et le réchauffant.

Immunitaire: La seconde fonction est immunitaire, de nombreuses aéroportées (pollution, poussières, pollens, virus, bactéries, champignons..) doivent être éliminées.

Odorat: La troisième fonction est olfactive

A. Fonction respiratoire nasale :

1) Régulation des débits aériens:

La morphologie interne des fosses nasales imprime forme, direction, volume et vélocité à l’air inspiré. Les variations de remplissage des plexus vasculaires, siège de constantes variations vaso-motrices conditionnent le volume et la vélocité. Le régime d’écoulement d’air à l’intérieur des fosses nasales est donc turbulent et instable.

2) Filtre et épurations:

Les mouvements tourbillonnaires du courant aérien favorisent son contact avec la muqueuse des fosses nasales. Les particules en suspension sont alors filtrées en adhérant au mucus qui tapisse la surface épithéliale. Le mouvement muco-ciliaire se charge ensuite de l’épuration du mucus contaminé.

3) Humidification:
Le mucus est composé à 95% d’eau. Deux mécanismes essentiels : la convexion et la diffusion permettent les transferts d’eau du mucus vers l’air inspiré.

4) Réchauffement:
Du sang à 37°C traverse en permanence les plexus vasculaires et vont réchauffer  les fosses nasales à la façon d’un chauffage central.

B. Fonction immunitaire nasale :

Le nez a les capacités de contenir les agressions aéroportées, empêchant leur propagation à l’oreille moyenne et aux bronches, et leur diffusion dans l’organisme. Trois lignes de défense s‘articulent pour assurer cette fonction.

1) La défense épithéliale:

Elle s’organise autour de 2 systèmes :

– La barrière épithéliale

– Le système muco-ciliaire : un film de 10μ d’épaisseur, le mucus, recouvre la surface de l’épithélium. Ce mucus est un gel visco-élastique contenant de nombreux éléments immuno-compétents. Les cils des cellules ciliées battent de façon constante et synchrone emmenant ce mucus vers le pharynx afin de l’éliminer.

2) Le système immunitaire annexé à la muqueuse nasale:

Les IgA sécrétoires constituent la classe dominante des immunoglobulines présentent dans la les sécrétions nasales. Elles possèdent des propriétés multiples comme l’inhibition de l’adhérence bactérienne à la muqueuse, la neutralisation des virus et toxines et la limitation de l’absorption des antigènes.

3) L’inflammation non spécifique:

C’est une réaction physiologique et continue de défense et d’adaptation de l’organisme à son environnement, par le biais de l’inflammation.

C. Fonction olfactive :

L’olfaction est un sens chimique, le plus ancien et le plus primitif dans l’évolution des espèces. Dès cinq sens, c’est aussi le plus paradoxal: dominant dans le monde animal, même chez les mammifères supérieurs, il semble chez l’homme être un sens marginal, par rapport à ceux de la vision et de l’audition.

Pourtant ce sens est bien présent et participe à notre vie quotidienne, ne serait ce que pour apprécier la qualité de notre alimentation ou éveiller nos comportements érotiques. Cette fonction permet également de bloquer l’inspiration de substances odorantes dangereuses pour l’organisme comme l’ammoniaque.

Ses capacités d’apprentissage des sensations olfactives lui permettent d’ajouter sans cesse de nouvelles informations dans un contexte d’hédonisme, de souvenir et de vie relationnelle.

L’olfaction pourrait apparaître comme le sens qui lie entre eux les autres sens et les affinant, les réunissant, présiderait à la complexité et à l’individualité de l’être humain.

L’olfaction est soit directe par une inspiration nasale, soit par la voie de la retro-olfaction lors d’une inspiration buccale, entraînant une remontée des molécules odorantes en arrière du voile du palais vers la fente olfactive.

La rencontre des molécules odorantes avec les neurones de l’épithélium olfactif est le point de départ de l’activation de la voie olfactive qui transmet l’information nerveuse aux bulbes olfactifs.

Mécanisme inflammatoire de l’obstruction nasale

Trois évènements physiopathologiques expliquent l’obstruction nasale :

1) L’oedème inflammatoire de la muqueuse: rapidement après son agression la muqueuse de la fosse nasale libère de nombreux médiateurs de l’inflammation qui vont augmenter la perméabilité vasculaire et la vasodilatation de la muqueuse nasale engendrant œdème et congestion nasale.

2) La congestion vasculaire: la phase tardive de l’inflammation entraîne la libération d’autres médiateurs comme les cytokines qui vont majorer l’intensité de la congestion.

3) L’hypersécrétion du mucus: Au cours de l’inflammation muqueuse il existe parallèlement une augmentation de la sécrétion du mucus de la muqueuse nasale.

L’association de:

– la congestion tissulaire,
– la vasodilatation des vaisseaux de la muqueuse nasale
– et l’accroissement du mucus des sécrétions nasales
– engendrent une réduction du diamètre nasal interne, et de ce fait une majoration de la résistance à l’écoulement du flux d’air.

Fosses nasales

Cavité séparée par un septum donnant lieu à deux parties appelées fosses nasales. Chaque fosse est tapissée d’une muqueuse très vascularisée. Bien que les fosses nasales soient la principale porte d’entrée de l’appareil respiratoire, elles participent de plus à la perception des odeurs puisque la muqueuse nasale qui s’y trouve contient des récepteurs olfactifs.

Les fosses nasales permettent l’olfaction, grâce à la zone olfactive, une zone recouverte de cellules sensibles aux odeurs. Lorsque nous inspirons, des particules volatiles entrent en contact avec cette zone qui les identifie. Ces cellules olfactives sont munies de petits cils enfouis dans le mucus présent dans le nez. Elles réagissent aux molécules dissoutes dans le mucus. Le mucus est le liquide du nez, tandis que la salive est le liquide de la bouche. Les sensations perçues sont traduites en influx nerveux. L’influx nerveux est transmis par le nerf et le bulbe olfactif et ira jusqu’au cortex cérébral qui décodera les odeurs. Le nez peut reconnaître plus de dix mille odeurs. Les fosses nasales jouent aussi un rôle important dans la respiration et la phonation.

Sinus frontal: Cavité située à l’avant du crâne et au-dessus de l’orbite de l’oeil. Le sinus frontal se connecte avec l’intérieur du nez.

Os de nez: Les os du nez sont deux petites oblongs os , variant en taille et en forme dans les différents individus, ils sont placés côte à côte à la partie moyenne et supérieure de la face à , et la forme, par leur jonction, «le pont» de l’ nez. Chacun a deux faces et quatre bords. La surface extérieure est concavoconvex de haut en bas, convexe de tous côtés, il est couvert par l’ procerus et Compresseur narine , et perforée autour de son centre par un trou, pour la transmission d’une petite veine .
La surface intérieure est concave dans le sens latéral, et est traversé de haut en bas, par une rainure pour le passage d’une branche de l’ nerf nasociliaire .
La nasale s’articule avec quatre os: deux du crâne, le frontal et ethmoïde deux, et de la face, à l’opposé du nez et le maxillaire.

Cartilage de la cloison nasale: Substance élastique située dans la cloison nasale.

Cartilage de l’aile du nez : Les cartilages du nez ou cartilages nasaux : Le squelette du nez comprend deux parties : l’une osseuse en position supérieure, l’os nasal ou os propre du nez, l’autre cartilagineuse en position inférieure et responsable de la forme du nez. Les cartilages latéraux du nez sont situés de part et d’autre de la ligne médiane, juste sous la partie osseuse et au-dessus des ailes du nez. Les ailes du nez sont modelées par les grands cartilages alaires ou cartilages des narines ou cartilages des ailes du nez. La ligne médiane est constituée par le cartilage de la cloison ou cartilage septal. A l’arrière de l’aile du nez, au contact de la face, se trouvent deux cartilages supplémentaires ou cartilages accessoires ou cartilages sésamoïdes ou petits cartilages alaires.

Le nerf olfactif : L’appareil récepteur est constitué par la tache olfactive située dans la muqueuse nasale. Les filets olfactifs (« nerf olfactif ») pénètrent dans le crâne par la lame criblée de l’ethmoïde et se terminent dans le bulbe olfactif où ils font synapse avec le deuxième neurone dont les axones constituent les bandelettes et les stries olfactives. La quasi totalité des fibres se terminent dans l’aire olfactive primaire (uncus de l’hippocampe)Le sujet ayant les yeux fermés, on présente successivement devant chaque narine (l’autre étant obstruée) des substances odorantes (tabac, parfum, savon, orange…). Les troubles olfactifs dus à une lésion du ou des nerfs olfactifs sont rares. L’anosmie unilatérale peut être révélatrice d’une lésion focale (méningiome). L’anosmie bilatérale est le plus souvent le résultat de traumatismes crâniens.La fracture de la lame criblée de l’os ethmoïde, point de faiblesse de la base du crâne, peut dilacérer les filets olfactifs qui la traversent et entraîner une anosmie irréversible.

Le bulbe olfactif (BO), parfois appelé lobe olfactif, est une région du cerveau des vertébrés dont la fonction principale est de traiter les informations olfactives en provenance des neurones chémorécepteurs olfactifs. C’est une structure paire – il y a deux bulbes olfactifs – légèrement détachée du cerveau et la plus proche de la cavité nasale.
Le bulbe olfactif est la première région du système nerveux central à traiter l’information olfactive. Il reçoit l’information olfactive en provenance de l’épithélium olfactif qui est la structure de réception des odeurs. Le bulbe olfactif effectue un traitement et un codage de l’information avant de l’envoyer vers les structures supérieures du cerveau. Les neurones principaux du bulbe olfactif sont les cellules mitrales qui reçoivent l’information directement des récepteurs olfactifs ; après intégration, elles l’envoient via leurs axones aux autres régions du cerveau.
Chez de nombreux vertébrés, le bulbe olfactif est la structure cérébrale la plus rostrale (en avant). Chez l’espèce humaine, en revanche, le bulbe olfactif est situé dans la partie inférieure du cerveau, juste au-dessus de la lame criblée de l’os ethmoïde (région osseuse dont les perforations laissent passer les rameaux du nerf olfactif), directement en relation avec l’épithélium olfactif, en contact avec l’air inspiré, de l’autre côté de la lame criblée.
Le bulbe olfactif est également une des deux seules structures cérébrales à être continuellement approvisionnées en neurones tout le long de la vie adulte (l’autre étant l’hippocampe), mécanisme appelé neurogenèse adulte.
Le bulbe olfactif est constitué d’un paléocortex laminaire, c’est-à-dire un cortex où les corps cellulaires des neurones sont organisés en trois couches superposées, contrairement aux six couches du néocortex. Cette organisation témoigne de l’origine ancienne, sur le plan phylogénique, du cortex olfactif.
De l’extérieur vers l’intérieur les différentes couches concentriques et constitutives du bulbe olfactif sont :
•    la couche des nerfs
•    la couche glomérulaire
•    la couche plexiforme externe
•    la couche des cellules mitrales
•    la couche plexiforme interne
•    la couche des cellules granulaires
Il s’agit de la couche la plus périphérique des bulbes olfactifs. Les bulbes olfactifs reçoivent les fins filets nerveux (ensembles d’axones) en provenance de l’épithélium olfactif qui propagent donc l’information sur les odeurs captée au niveau de chémorécepteurs. Ces fibres, dont la distribution respecte la topographie de l’épithélium, pénètrent dans quelques milliers de glomérules olfactifs. Dans cette couche se situe également une population gliale particulière car spécifique au bulbe olfactif.
Les terminaisons axonales des neurones récepteurs olfactifs convergent ainsi vers chacun de ces amas glomérulaires de 150 à 250 μm, délimités par une capsule gliale, et formés uniquement par des milliers de synapses groupées autour de 2 à 5 dendrites apicales de gros neurones, appelés cellules mitrales, dont les corps cellulaires sont placés 200-300 micromètres au-dessous (dans la couche des cellules mitrales).
Le glomérule est une structure sphérique de 150 à 250 µm de diamètre. Elle est située dans la périphérie des BOs et en constitue une couche spécifique. Chez le rongeur (souris, rat), on compte en moyenne 1 800 glomérules au sein d’un BO. Il s’agit d’une structure conservée à travers l’évolution des espèces et dévolue au traitement de l’information olfactive. C’est dans ces glomérules que les axones des neurones récepteurs olfactifs font synapses avec les dendrites apicales des cellules mitrales, cellules principales du BO. La périphérie des glomérules est constituée d’interneurones particuliers appelés cellules périglomérulaires. Ces cellules interviennent lors du traitement de l’information olfactive, elles modulent la transmission de l’information entre les neurones récepteurs olfactifs et les cellules mitrales.
Une particularité du contenu intraglomérulaire est le fait qu’on y rencontre une partie des terminaisons nerveuses en cours de dégénérescence, une autre partie de fibres est en cours de repousse et le reste, dans une proportion qui dépend des situations olfactives antérieures est en état opérationnel. Ainsi, même si on détruit totalement le neuroépithélium par le tétroxyde d’osmium, les glomérules se vident partiellement de leurs synapses mais d’autres repoussent pour les remplacer. Les neurones périglomérulaires et la névroglie occupent l’espace. Mais en moins de 8 jours, les synapses ont repoussé et reconstituent le potentiel d’identification des odeurs antérieur, sauf si on stimule pendant cette période en se servant de nouvelles odeurs. Dans ce cas, la mémoire juste antérieure à la destruction du neuroépithélium se restructure. En ce sens le bulbe olfactif contient potentiellement beaucoup d’informations sur la formidable plasticité du tissu nerveux, une partie des cellules du BO (les cellules granulaires et périglomérulaires) sont en effet la cible d’un renouvellement permanent via le processus de neurogenèse à l’âge adulte. Ces cellules sont renouvelées à partir d’une niche de cellules progénitrices située dans la zone sous-ventriculaire.
Les voies olfactivesLes axones qui sortent des cellules mitrales se rendent en partie au bulbe opposé et en partie vers le noyau olfactif antérieur. Les fibres ré-émises vont au cortex olfactif, vers le cortex limbique, vers l’hippocampe ou les corps mamillaires. On comprend ainsi le rôle inconscient de l’olfaction dans beaucoup de comportements fondamentaux dépendants de l’hypothalamus et du système limbique (sexualité, faim, sociabilité,..) Les voies olfactives sont les seules voies à ne pas faire relai d’abord dans le thalamus. Mais des informations traitées dans le cortex olfactif entrent dans le thalamus antérieur, de sorte que nous avons souvent une mémoire associative des odeurs plutôt qu’une mémoire absolue. L’anecdote rapportée par Proust pour qui des madeleines rappelaient des souvenirs d’enfance précis, est une illustration de l’importance des liens cognitifs à la mémoire olfactive.

Bulbe olfactif accessoire
Le bulbe olfactif accessoire est une structure distincte, qui se situe dans la région dorsale-postérieure du bulbe olfactif, notamment chez les macrosmates (ex: rat). Il forme un système sensoriel parallèle et indépendant du traitement des odeurs par le bulbe olfactif. C’est en effet la seconde structure de traitement du système olfactif accessoire. Il reçoit des informations de l’organe voméronasal, un épithélium particulier de la cavité nasale, chargé de détecter notamment les phéromones, entre autres stimuli chimiques. Comme le bulbe olfactif principal, il contient des glomérules où les récepteurs forment des synapses avec les cellules mitrales. Par contre, les cellules mitrales du bulbe olfactif accessoire projettent leurs axones vers l’amygdale et l’hypothalamus et non vers le cortex. Le système olfactif accessoire est impliqué dans les comportements d’agression et d’accouplement.
Cette structure n’est pas présente chez l’homme adulte, même si le bulbe olfactif principal peut également jouer ce rôle. Diverses expériences montrent ainsi des capacités de reconnaissance olfactives mère-enfants chez l’homme, ou encore des influences sur le choix d’un partenaire chez la femme, qui peuvent être assimilées à la présence d’un système olfactif accessoire. Néanmoins, certaines structures présentes pendant l’embryogenèse disparaissent ou se retrouvent intégrées dans le bulbe. Pourtant on parle de bulbe olfactif accessoire et de complexe glomérulaire modifié (dans le bulbe, c’est une dizaine de très gros glomérules), des structures qui permettent au nouveau-né de reconnaître sa mère parmi les autres individus du groupe. On pense aussi que l’organe voméronasal, quelques cellules olfactives placées dans la cloison nasale, sont présentes peu avant la naissance du bébé humain. Ainsi, s’il n’est plus visible, il laisse des traces d’une calbindin spécifique du système primitif identifiables plusieurs mois après la naissance.
Pathologies Du fait de leur position profonde il y a peu d’images montrant des anomalies bulbaires relatives à des neuropathies. Pourtant certaines pathologies décrivent une diminution de taille du bulbe, voir son absence :
•    la maladie de Kalman (syndrome adiposogénital) dans laquelle l’altération du gène KAL1 qui produit une protéine, l’anosmine, impliquée dans la formation du système olfactif peut induire une agenèse du bulbe.
•    l’holoproencéphalie, problème de séparation des hémisphères cérébraux, selon son degré de sévérité et la microcéphalie et la septodysplasie, une forme moins sévère d’holoprosencéphalie, sont souvent accompagnées de l’absence de bulbe olfactif.
La dégénérescence bulbaire : elle est décrite dans diverses maladies neurodégénératives telle Alzheimer, Parkinson, mais aussi dans divers troubles neuropsychiatriques dans lesquels certaines analyses montrent une régression bulbaire. Il apparaît en particulier que des troubles olfactifs chroniques, des hallucinations olfactives peuvent être associés à des altérations neurologiques aussi variées que l’épilepsie ou la maladie de Parkinson.

Lame criblée de l’ethmoïde: Structure osseuse formant le plancher crânien à cet endroit.

Tractus olfactif: Faisceau de fibres qui conduisent l’impulsion nerveuse entre les récepteurs olfactifs et le cerveau.

Cornet supérieur: Repli osseux situé dans les fosses nasales.

Cornet moyen: Repli osseux situé dans les fosses nasales.

Méat: Passage entre deux cornets. C’est à cet endroit que se trouvent les muqueuses olfactive (cellules olfactives) et respiratoire (cellules à mucus).

Cornet intérieur: Repli osseux situé dans les fosses nasales.

Le rhinopharynx ou nasopharynx: La partie supérieure du pharynx au-dessus du voile du palais constituée des fosses nasales. Il commence derrière les cornets, dans la région postérieure des cavités nasales: les choanes. Il est en communication avec la trompe auditive (oreille moyenne) et se termine derrière l’uvule. L’épithélium y est pseudostratifié prismatique cilié.

La trompe d’Eustache ou trompe auditive est un conduit osseux et fibro-cartilagineux reliant la paroi antérieure de l’oreille moyenne au rhinopharynx, c’est-à-dire l’arrière-nez. Elle a été décrite pour la première fois en 1543 par le médecin italien Bartolomeo Eustachi, mais c’est Antonio Valsalva qui la nommera en l’honneur d’Eustachi, et qui en fera une description exacte et en déterminera le fonctionnement.La trompe d’Eustache est un conduit étroit qui relie l’oreille moyenne et le rhino-pharynx (la partie de la gorge qui se situe au-dessus du voile du palais, en arrière du nez). Elle mesure en moyenne 3,7 cm de long. Elle est constituée de deux cône allongés unis par leurs sommets (isthme tubaire) ces deux segments font entre eux un angle de 160° ouvert vers le bas. La trompe a une direction générale en dedans en bas et en avant.

– le cône externe (1,0cm) est osseux et c’est le protympanum du rocher (os temporal). Il s’ouvre dans l’oreille moyenne par un orifice de 5 mm de haut sur 2mm de large et s’abouche avec la trompe cartilagineuse par une orifice très étroit de 2mm de haut pour 1mm de large
– le cône interne 2,5cm est fibro-cartilagineux, il fait partie du pharynx. Il s’ouvre au niveau du pharynx par un orifice de 8mm de hauteur pour 5mm de large. Toutefois cet orifice au repos est pratiquement collabé et ne s’ouvre qu’aux mouvements de déglutition ou de béance tubaire volontaire (connu des plongeurs). Cette partie est constituée d’un cartilage en forme de gouttière ouverte vers le bas, complétée par une lame fibreuse qui forme la partie antérieure et inférieure de la trompe.

Les muscles sont au nombre de deux

– le péristaphylin externe (muscle tenseur du voile du palais : agit par sa couche profonde sur la trompe d’eustache en abaissant son plancher)

– le péristaphylin interne (muscle élévateur du voile du palais, il s’insère sur la plaque médian du cartilage tubaire ; sa contraction ouvre la trompe surtout au niveau de son orifice pharyngé)

La trompe d’Eustache joue un rôle dans plusieurs fonctions :

une fonction mécanique, sa fermeture empêche l’introduction d’agents pathogènes, de sécrétions nasales dans l’oreille moyenne, mais également l’arrivée de sons vocaux directement dans cette cavité ;
une fonction de clairance muco-ciliaire, dans sa partie basse, au plus près du rhino-pharynx, chargée d’évacuer les corps gênants de l’oreille moyenne ;
une fonction équipressive, chargée d’égaliser la pression des deux côtés du tympan pour éviter sa rupture en cas de grande différence de pression entre le milieu extérieur et l’oreille moyenne.

La fonction de la trompe est d’égaliser les pressions entre l’oreille moyenne normalement remplie d’air et le milieu extérieur.

Dans les conditions normales, la trompe, fermée au repos, s’ouvre pendant une fraction de seconde lors de la déglutition ou d’un bâillement. À ce moment, l’air reste dans l’oreille moyenne et remplace celui qui a été absorbé par la muqueuse ou corrige la pression qui a été modifiée par un changement d’altitude. Tout ce qui peut perturber le fonctionnement de la trompe d’Eustache occasionne des troubles de l’oreille moyenne avec retentissement sur l’audition.

L’obstruction ou le blocage de la trompe d’Eustache entraîne par résorption de l’air une baisse de pression dans l’oreille moyenne, avec rétraction du tympan. Chez l’adulte, ceci se traduit par une sensation de tension, d’oreille pleine, d’inconfort, de baisse auditive et de bourdonnement. Si les troubles persistent, du liquide va diffuser et remplacer l’air, créant une otite séreuse (il existe un épanchement de liquide clair dans l’oreille). Ceci arrive assez souvent chez l’enfant qui fait des épisodes infectieux rhinopharyngés ou des allergies. Beaucoup plus rarement le tube peut rester béant. On appelle ceci la béance de la trompe d’Eustache qui se manifeste chez l’adulte par la sensation d’entendre sa respiration, la voix qui se réfléchit.

Chez les jeunes enfants, on place parfois un aérateur trans-tympanique pour aérer l’oreille moyenne lorsque la trompe d’Eustache ne remplit pas sa fonction. Chez les sujets de plus de 5 ans et demi – 6 ans souffrant régulièrement d’otites séreuses ou d’otites séro-muqueuses, une rééducation tubaire est recommandée à titre préventif. Il est parfois nécessaire de pratiquer une paracentèse ou perforation du tympan sous anesthésie afin de permettre au liquide de s’écouler et à la pression de s’équilibrer de part et d’autre de tympan.

Sinus sphénoïdal: Cavité située derrière les fosses nasales.

Maxillaire: Os qui supporte les dents du haut et correspond à la mâchoire supérieure.

Voûte du palais (palais dur): Partie avant du palais formée par des os et séparant la cavité buccale des fosses nasales. Grâce à cette surface rigide, la langue peut pousser la nourriture dessus permettant la mastication et la déglutition.

Voile du palais (palais mou): Partie arrière du palais formée surtout de muscles et dépourvu de renforcement osseux. La voûte du palais se relève pour empêcher les aliments et les liquides de refluer vers les fosses nasales.

Luette: Saillie musculaire en forme de cône et suspendue sur le palais mou (voile du palais). La luette joue un rôle important dans la déglutition puisqu’elle permet d’obstruer les voies aériennes quand les aliments sont avalés. Elle contrôle aussi l’air à l’entrée du pharynx lors de l’émission des sons.

 

 


Goût

Goût

GoûtCavité contenant la langue, les papilles gustatives, les ouvertures des glandes salivaires et les dents. La bouche est fermée par les lèvres à une extrémité, tandis qu’elle communique avec le nez, les poumons et l’estomac à l’autre extrémité.

La bouche permet de distinguer des milliers de saveurs. Elle contribue, par l’entremise de la salive et des papilles gustatives situées sur la langue, à détecter la saveur des aliments et à distinguer ce qui est bon de ce qui pourrait être dangereux. La bouche agit aussi comme caisse de résonance pour amplifier la voix, permet la locution grâce aux mouvements coordonnés de la langue et est impliquée dans la digestion et la respiration.

Lèvre supérieure

Fibres musculaires remplies de tissus élastiques et fortement innervées. Sa face externe est recouverte de peau, tandis que sa face interne est composée de muqueuse. Les lèvres saisissent la nourriture, la font pénétrer dans la bouche et se ferment pour permettre la mastication. Elles participent également à l’élaboration des sons.

Gencive

Partie de la muqueuse buccale qui recouvre les os maxillaires. Faite de tissu conjonctif et de couleur rose pâle, la gencive entoure les dents et les protège des microbes.

Arcade dentaire supérieure

Demi-cercle formé par les dents de la mâchoire supérieure et délimitant le palais dur.

Voûte du palais (palais dur)

Partie avant du palais formée par des os et séparant la cavité buccale des fosses nasales. Grâce à cette surface rigide, la langue peut pousser la nourriture dessus pour permettre la mastication et la déglutition.

Voile du palais (palais mou)

Partie arrière du palais formée surtout de muscles et dépourvue de renforcement osseux. La voûte du palais se relève pour empêcher les aliments et les liquides de refluer vers les fosses nasales.

Pilier du voile

Repli (2) de muqueuse situé près des amygdales.

Isthme du gosier

Ouverture de la cavité buccale qui communique avec le pharynx.

Luette

Saillie musculaire en forme de cône et suspendue au palais mou (voile du palais). La luette joue un rôle important dans la déglutition puisqu’elle permet d’obstruer les voies aériennes quand les aliments sont avalés. Elle contrôle aussi l’air à l’entrée du pharynx lors de l’émission des sons.

Luette

Saillie musculaire en forme de cône et suspendue au palais mou (voile du palais). La luette joue un rôle important dans la déglutition puisqu’elle permet d’obstruer les voies aériennes quand les aliments sont avalés. Elle contrôle aussi l’air à l’entrée du pharynx lors de l’émission des sons.

Commissure labiale

Point de jonction de la lèvre supérieure et la lèvre inférieure qui correspond au coin de la bouche.

Langue

Organe principal de la gustation mesurant environ 10 cm de long et situé dans la bouche et le pharynx. Large à la base et se terminant en pointe, la langue est formée de muscles recouverts d’une muqueuse.

La langue est responsable du goût grâce à la présence des papilles gustatives. C’est aussi la langue qui présente les aliments aux dents pour être mâchés, qui participe au malaxage et à la déglutition des aliments et qui nous aide à nous exprimer.

Base de la langue

Partie postérieure de la langue.

Épiglotte

Clapet de cartilage qui participe à l’avancée de la voûte du palet. L’épiglotte se rabat sur l’entrée du larynx, la glotte, pour empêcher la nourriture d’y pénétrer. Elle protège ainsi les voies respiratoires lors du passage de la salive ou de la nourriture vers l’oesophage.

Amygdale linguale

Masse de tissu lymphoïde située à la base de la langue. Les amygdales jouent un rôle dans la défense immunitaire en détruisant les bactéries qui pénètrent dans l’organisme par voie aérienne ou alimentaire.

Amygdale palatine

Masse de tissu lymphoïde située dans l’oropharynx. Les amygdales palatines sont situées de part et d’autre de la luette et contribuent à la défense immunitaire par la formation de globules blancs et d’anticorps. Elles détruisent les bactéries qui pénètrent dans l’organisme par voie aérienne ou alimentaire.

Sillon terminal

Rainure qui sépare les deux tiers antérieurs de la langue.

Corps

Partie antérieure de la langue.

Sillon médian

Rainure qui est située au milieu du corps de la langue.

Apex (pointe)

Bout de la langue.

Saveur amère

Sensation donnée par les bourgeons gustatifs situés à la partie arrière de la langue.

Saveur acide

Sensation donnée par les bourgeons gustatifs situés sur les côtés de la langue.

Saveur salée

Sensation donnée par les bourgeons gustatifs situés sur les parties latérales et le bout de la langue.

Saveur sucrée

Sensation donnée par les bourgeons gustatifs situés sur la partie antérieure de la langue.

Arcade dentaire inférieure

Demi-cercle formé par les dents de la mâchoire supérieure et délimitant le palais dur, dans lequel repose la langue au repos.

Lèvre inférieure

Fibres musculaires remplies de tissus élastiques fortement innervés. Sa face externe est recouverte de peau tandis que sa face interne est composée de muqueuse. Les lèvres saisissent la nourriture, la font pénétrer dans la bouche et se ferment pour permettre la mastication. Elles participent également à l’élaboration des sons.